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Les militaires, les fonctionnaires, les colons, les commerçants venus de France ont peuplé l'Algérie, l'Oranie et notre village de Mers-el-Kébir.

 

Quelques cas particuliers :

Convois de 1848

« Dans le but de remédier à la crise économique, mais surtout pour éloigner de la capitale les ouvriers en chômage que l’on considère comme une menace pour l’ordre public, l’Assemblée nationale vote, le 19 septembre 1848, un crédit de cinquante millions destiné à “l’établissement de colonies agricoles dans les provinces de l’Algérie et aux travaux d’utilité publique destinés à en assurer la prospérité”.

La loi du 23 septembre offre, en Afrique, à 12 000 Français, des lot gratuits de deux à douze hectares. Le général Cavaignac, qui a servi en Algérie, celui-là même qui a si impitoyablement réprimé notre révolution, fait miroiter le mirage devant nos yeux crédules. “Vous trouverez un climat sain, des plaines immenses et fertiles, un sol vierge où il ne tiendra qu’à vous de récolter la fortune et le bonheur.” »

Mers-el-Kébir n'était pas un des villages de destination initiale de ces convois. Toutefois des familles installées en Oranie (Arzew par exemple) ont pu ensuite déménager.

 

Les Alsaciens et Lorrains

La présence française en Algérie a provoqué la venue de plusieurs milliers de personnes en mal d'aventure ou de ressources. Parmi elles, les Alsaciens et les Lorrains, dont l'Histoire a surtout retenu la migration postérieure au conflit franco prussien de 1871 et à l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Or, la réalité ne laisse aucune place au mythe de "l'émigration patriotique" et replace ce flux migratoire dans un mouvement d'ensemble, amorcé dès 1831 et quantitativement plus important que celui de 1871.

Voir le livre de Fabienne Fischer

 

Une partie de ma famille paternelle vient de la région de Carcassonne "Les Martys"