Musique

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La musique avait une grande place à  Mers-el-Kébir. Le village était peuplé de nombreux Espagnols et Italiens qui sont de bons vivants.

La musique revêtait de nombreux aspects  (cliquez) :

A l'église

Dans les rues

Pour danser

Sur les ondes

A la maison

Dans les bars

Ils jouaient

Ça continue

Alain

 

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Musique à l'église

 

Les chants liturgiques accompagnés à l'harmonium

 

Maman me parlait tout le temps de Marinette Costa épouse Martinez qui avait chanté à son mariage en l'église du village le 17 mars 1951.

 

 

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Musique dans les rues

 

Les cliques et harmonies

 

 

La clique de Mers-el-Kébir (photo de Joseph Gaillardo)

Joseph Gaillardo (père) et son frère Antoine y jouent du tambour

 

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Clique du village  (photo de Sanchez Patrice)

 

11 béret 12 François Rodriguez dit Kiko 14 15 16 17 Joseph Botella
gamin Philippe Florentino 23 petit 25 costume gris François Botella Gaston Quessada
    31 Charles de Belem 32 33 Juanico Sanchez 35  
    41 cravate Pierre Burle 43 François Font 44 Raymond Font Cyprien Ferrer dit Scipiano Philippe Martinez
51 André Gilabert Gabriel Algarra   Joseph Sanchez 55 tambour Gallardo  
Vincent Gilabert     Font     jeune fille  

 

 

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Harmonie de Kébir (Photo de Fernand Ibanez)

Une partie de l'harmonie de Kébir montée par Raoul Sanchez

de gauche à droite :  Vives (batterie) - Carrier (Accordéon) - Ernest ? - Quessada - Hubert ? - Emile Garcia - Kilburg - Philippe Martinez (Trompette) - Fernand Ibanez - Jean Gomez - Raoul Sanchez

 

 

Les chanteurs de rue

 

Il y avait en Algérie de pauvres musiciens qui chantait dans les rues pour quelques petites pièces, on les appelait "Madame Bono"

Je pense  que leur nom vient du fait que toutes leurs chansons commençaient par " Ah Madame Bono ... no teni souldi ...  ... "  = Ah ! Madame Bono (qui êtes bonne)  je n'ai pas de sous

La mélodie tenait à deux notes espacées d'un seul ton du type : do do do ré do  ... do do do ré do, certainement en relation avec les deux cordes de l'instrument confectionné d'un bidon avec un trou et un manche ou bien encore en peau de bête.

 

      

 

 

 

    

 

 

    

 

    

 

 

 

  

 

 

 

 

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Musique pour danser

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Les orchestres

 

 

 

Hot Club Marsouin photo A (photo de Nicole Coves)

 

derrière 1 derrière 2 Louis Riccio    
fils "Tomatero" Marcello Philippe Martinez Valverde (Oran) Juanico Gomez Emmanuel Coves

 

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Hot Club Marsouin photo B (photo de Eric Ufarte)

 

Michel Serrano (saxo) Juan Gomez Philippe Martinez   batteur (d'Aîn-el-Tuck)

 

 

Les enfants 

- Tricot rayé et bretelles :

- Tricot rayé, col ouvert : Maxou Pugliese

- Débardeur blanc et mèche sur le front : Louis Hurtado ?

- Débardeur blanc et cheveux frisés :

- Fille avec collier :

- Fille a demi masquée :

- Garçon chemise à carreaux :

- Garçon a demi masqué :

- Garçon premier plan tête nue : Rodriguez Tonico ou Firmin ???

- Garçon premier plan avec béret : Soccoja ???

 

Adulte à gauche avec casquette :

 

 

 

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Les Marsouins photo C (photo de Eric Ufarte)

photo prise à la briqueterie Sabo

 

De gauche à droite

- Avec journal :

- Trompette :

- Accordéon :

- Bras autour du cou :

- Tricot foncé :

- Gamin assis :

- Instrument à vent : Michel Serrano (Migrino)

- Autre avec journal :

- Veste boutons blancs :

- Fillette :

- Papa avec bébé au bras :

- Gamin :

- Fille robe à carreaux :

 

- Bébé

 

 

 

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Quintette Marsouin photo D  (photo de Nicole Coves)

 

Philippe Martinez Juanico Gomez batterie ? (Vives ?) Emmanuel Coves Roland Carrier

 

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Il y a eu d'autres orchestres à Mers-el-Kébir dont les membres changeaient parfois lorsqu'un musicien partait au service militaire par exemple.

 

Les gais marsouins entre autres (dont je n'arrive pas à trouver une photo)

Quelques membres : Bernard Michel et Jeannot (jumeaux) - Guy Palacio - Dédé Pietravalle - Soccoya (aîné des "babalones" Jean ?) - Antoine et Emile Gimenez

 

 

 

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Un ami à papa ? (mon père jouait aussi de la batterie)

qui me dira qui c'est ?

Serait-ce Gilbert Scotto ????

 

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Répétition de l’orchestre «  JUVENIL JAZZ » de la Marsa  en 1951. De gauche à droite : André PIETRAVALLE au saxo ténor, à la clarinette et à la guitare – Michel BERNARD à l’accordéon, Jean BERNARD à la contre basse et la batterie et Gilbert MARTINEZ aux percussions.

 

 

 

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L’orchestre « JUVENIL JAZZ » de la Marsa, le 29 mars 1952 au Foyer des Équipages de la Marine à Oran. Au premier plan et de gauche à droite : Fernand IBANEZ au saxo alto – André PIETRAVALLE à la clarinette, au saxo ténor et à la guitare – Jean VILLEGAS à la trompette et Michel BERNARD à l’accordéon – en second plan : X .... aux percussions - François IVANEZ à la trompette - NAJAR aux maracas et Jean BERNARD à la batterie et à la contrebasse. Et tout a fait à droite Roger FERRARA (Pays) au piano.

 

 

 

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L’orchestre « JUVENIL JAZZ » de la Marsa, le 22 mars 1952 au Foyer des Équipages de la Marine à Oran. De gauche à droite : Fernand IBANEZ au saxo alto – André PIETRAVALLE à la guitare, au saxo ténor et à la clarinette - Jean VILLEGAS à la trompette d’harmonie - Michel BERNARD à l’accordéon – Jean BERNARD à la batterie et à la contre- basse et tout à fait à droite en bas de l’estrade,  Roger FERRARA (Pays) au piano -

 

 

 

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Carré d'As

L’orchestre «  CARRE d’AS » de la Marsa, en 1952 au bal des conscrits à la salle des fêtes de Mers El Kébir.

Au premier plan et de gauche à droite : Roger FERRARA (Pays) au piano – André PIETRAVALLE (chef d’orchestre) au saxo ténor, à la clarinette et à la guitare – Fernand IBANEZ au saxo alto – Pépico (Joseph) TOMATERO (Massa) et Jean VILLEGAS à la trompette d’harmonie. Au second plan : Gilbert MARTINEZ aux percussions – Jean BERNARD à la batterie et à la contrebasse et enfin Michel BERNARD à l’accordéon.

 

 

 

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Carré d'As - Quelques années plus tard

1°) Guy PALACIO (Batteur) - 2°) – Michel BERNARD (Accordéon) - 3°) - Gilbert MARTINEZ aux percussions - 4°) -  André PIETRAVALLE (Chef d’Orchestre) Clarinette, Saxo Ténor et Guitare – 5°) - Fernand IBANEZ Saxo Alto.

Jean BERNARD à la Batterie et à la Contrebasse (empêché était absent ce jour là) . Malheureusement Roger FERRARA (Pays) (au Piano) nous a quitté. Nous n’avons plus de nouvelle de Jean VILLEGAS (à la Trompette d’harmonie).

 

 

 

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A l'époque, les danses en vogue étaient  le paso-doble, la rumba, le cha-cha-cha, le swing (ancêtre du rock), le slow, le tango, la valse, la java ,la marche, le boléro , le twist, le fox, la danse atomique  qui commençait en marche et à un moment donné le cavalier devait soulever le plus haut possible sa cavalière,.la reposer et continuer de danser jusqu'à ce que l'orchestre décide de faire recommencer ""la gymnastique"".Cette danse a duré environ deux ans, puis a disparu du répertoire etc. ...(Alice)

 

Il existait dans les années 1945/1950 à Kébir, un "Club des Quinze", une bande de copains qui se réunissaient pour danser. Les réunions avaient lieu chez Coves puis dans un garage.

Ont fait partie de ce "Club" entre autres : ( à compléter)

- Coves Emmanuel

- Galvan Gilbert

- Juanico

- Martinez Philippe (Félipet)

- Onetto Huguette

 

 

 

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Musique sur les ondes

 

Les radios avec nos artistes

 

Nous dansions sur les incontournables airs chantés en espagnol :
Guantanaméra  -   Amor-Amor -   Maria Bonita -   la Comparsita etc....
puis : Si tu vas à Rio  -  Si j'avais un marteau -   Cigarettes, Wisky et p'tites pépées   - Gondolier -   Salade de fruits-    Strangers in the night - Le ciel, le soleil , la mer par Deguelt. etc......
...
L'inoubliable : In the Mood de l'orchestre Glen  Miller ( décédé en 1944 dans un accident d'avion) et les nons moins inoubliables  : Only You et  The Great Pretender des PLatters.
 
Les  succès : Petite fleur et les Oignons de Sydney Béchet.
 
Pour les orchestres à la radio  : Raymond Lefèvre , Frank Pourcel, Los muchachos et  Georges Jouvin avec sa trompette et...et....
Ceux qui animaient les bals au village , je me souviens de Jacques Vidal et de Paul and his Boys.
 
Les chanteurs : Sacha Distel , Dalida, Gloria Lasso,  Les compagnons de la chanson , Eddie Constantine , Richard Anthony , François Deguelt , Gilbert Bécaud , Frank Sinatra , Bobby Solo (italien ) Paul Anka dont le tour de chant au Régent avait été un fiasco , il s'était excusé disant qu'il était enrhumé et le lendemain dans le journal , il était surnommé : Anka de malheur..et j'en passe

Alice

 

 

Les Missiles

 

groupe formé de : Bernard ALGARRA  28 novembre 1943 à MERS EL KEBIR (guitare)
                          Robert SUIRE  16 septembre 1943 à ORAN ( guitare basse)
                          Emmanuel GONZALES 17 mai 1945 à ORAN (guitare )                      
                          Bernard SEGURA (Micky) 23 décembre 1943 à ORAN  (batterie)

 

le groupe s'est appelé "Jupiters" dans un premier temps.

 

Leur grand tube a été "Sacré dollar"

Ils sont passés à l'émission de télévision "Age tendre et tête de bois" d'Albert Raisner le 11/12/1963

Un petit extrait : http://chansons.ina.fr/index.php?vue=notice&id_notice=I06233603

D'autres : http://loranais.musicblog.fr/r14041/LES-MISSILES/

 

Bernard Algarra  est devenu  visiteur médical puis il a suivi Nicoletta  pour qui il a composé ; Il a  travaillé avec Claude Nougaro , Gerard Lenormand   Demis Roussos , et Bob Quibel  

 

"Nous entendions les chansons de l'époque , les chansonniers dont Christian Vebel, et, le dimanche après midi était retransmise depuis l'hôtel Aletty d' Alger la musique du bal animé par l'orchestre de Martial AYELA..(Alice)

 

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Musique à la maison

 

Les disques

 

 

 

Avec les premiers tourne-disques (on disait Pick-Up) certains pouvaient écouter des disques à la maison. La marque phare était Teppaz. Mais il y avait aussi Radiola et Philips je crois.

 

 

 

D'autres disques d'époque (merci Alice)

 

    

 

    

 

    

 

    

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

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Musique dans les bars

 

Le scopitone

 

Apparut au début des années 60

 

Scopitone

 

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- A Mers-el-Kébir, nous avions l'habitude de faire le boulevard en famille, sorte de chemin de croix mais avec de plus nombreuses stations : les bars.

Dans un de ces bars, situé sur le boulevard principal, portant le nom d'un homme dont on n'a pas gardé le meilleur souvenir, il y avait un scopitone.

Le scopitone était un appareil hybride entre un juxe-box et un téléviseur, une sorte d'ancêtre du clip vidéo.

En échange d'une pièce de quelques centimes ou francs de l'époque vous pouviez choisir de visionner et entendre votre chanson préférée du moment.

Mon père adorait deux chansons de Bourvil, salade de fruits et surtout une chanson à boire dont j'ignore le titre mais dont le refrain disait " Ah qu'est-ce que j'tiens !" (François)

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Je me souviens que j'allais avec mon grand père et il me mettais à chaque fois la chanson de SALVADOR... zorro est arrivé
éh éh !! sans s'presser éh éh.......cet appereil se trouvais à droite en rentrant dans ce bar !!!!
Punaise... quel vieux et bon souvenir !!!! (Alain)
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Le Scopitone était au Bar des Sports tenu par Jeannot (je crois que c'était Costagliola), sa femme Françoise et ses filles Isabelle et Anne-Marie. Bévia a eu le bar en gérance un moment. Dans ce Scopitone il y avait entre autres Zorro de H. Salvador, Salade de fruits de Bourvil, Souvenirs, souvenirs et J'aime les filles de Jojo Halliday, je ne sais plus les titres de Annie Cordy........ et il était bien à droite en rentrant puisque à gauche il y avait le flipper. Dans la salle attenante il y avait la télévision. Dans la salle de Robinat où se faisaient les repas de noce et autres fêtes, il y avait un billard académique français (trois boules) et  des compétitions s'y tenaient .  Le bar des sports était situé entre l'épicerie de Scotto "de Bellaja" (lui Joseph, elle Marie et le fils Sauveur) et l'épicerie de Cuadrado/Costagliola (y en avait des épiceries...). Ce bar était le rendez vous "des jeunes". (Jeannot)

Il y a bien eu un scopitone dans le bar de Robinat au fond à droite mais il a été le deuxième de Mers-El-Kébir. Le premier étant celui du Bar des Sports. Dans ce bar il y a eu 2 flippers, un juke-box (pendant une période en même temps que le scopitone) et la télévision. Il y avait un juke-box également au bar des Cols bleus (le dernier avant les lavoirs) et dans celui qui était tenu par Nonce, mitoyen au bar des amis (voir Georgette). Nonce a pris la suite du bar Robinat. (Jeannot)

 

 

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Ils jouaient

 

Quelques personnes qui jouaient de la musique ou chantaient à Kébir  :

Écrivez moi pour en ajouter

 

 

 

Nom

Prénom

Instrument (s)

Chant

ABAD

Dominguo

Guitare

 

ABAD

Manolico

Violon

 

AMBROSINO André Chant X
BELTRA Françou Batterie  

BERNARD

Michel (Mimi)

Accordéon

 

BERNARD

Jean (Nano)

Batterie et Contrebasse

 

CARANDANTE

(Mimsou)

Violon

 

CARRIER

Roland

Accordéon

 

COSTA Jean Claude Chant solo X

COSTA

Marinette

Chant

X

COVES

Emmanuel

Saxo Alto

 

FERRARA

Roger (Pays)

Piano et orgue

 

GIMENEZ

(Toca)

Guitare

 

GOMEZ

Juanito

Saxo alto et Clarinette

 

IBANEZ

Fernand

Saxo Alto

 

MARTINEZ

Gualbert

Percussions

 

MARTINEZ

Jojo

Chant

X

MARTINEZ

Norbert

Chant

X

MARTINEZ

Philippe

Trompette

 

PIETRAVALLE

Joseph

Violon

 

PIETRAVALLE

Pascal

Violon

 

PIETRAVALLE

André

Saxo ténor/Clarinette et Guitare

 

PALACIO

Guy

Batterie

 

PUGLIESE

Max (Maxou)

Accordéon

 

QUESSADA Raymond Chant solo X

RICCIO

Louis

Batterie

 

SCHIANO DI LOMBO Marcel Chant solo X
SCHIANO DI FERRUZZO Gérard Chant solo X

SERRANO

Michel

Saxo Alto et Clarinette

 

SOCCOJA

Jean

Chant

X

(TOMATERO)

Pépico

Trompette

 

VILLEGAS

Jean

Trompette

 

VIVES

?

Batterie

 

 

 

 

 

 

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Musique, ça continue ...

 

Nous avons encore de nombreux Kébiriens qui jouent de la musique et qui chantent.

On peut citer Maxou à l'accordéon, Félipet à la trompette, la chorale dirigée par Jojo, les frères Soccoja  à l'orgue dans les églises

et Alain Boulch.

 

 

 

Écrivez moi également pour en ajouter

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Menzouk che tochem ?  La matecha ! (phonétique)

Ce serait deux frères qui ne connaissaient qu'un chanson et l'un demandait à l'autre : Menzouk qu'est-ce qu'on joue ? et le frère de répondre : "la même"