Sophie Colliex

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·         Sophie Colliex

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Voir son site/blog : www.sophie-colliex.com

 

Commentaires

 

Photo de Nathalie Dunaigre

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Sophie Colliex vient de me communiquer une bonne nouvelle.

Son livre, “l’enfant de Mers-el-Kébir”, 3 années après sa sortie en Suisse, est enfin disponible en France.

Vous pouvez le commander dans n’importe quelle librairie,

ou bien sur le site de la Fnac, à l’adresse suivante :

https://livre.fnac.com/a12513302/Sophie-Colliex-L-enfant-de-Mers-el-Kebir

Si vos ne l’avez pas encore lu c’est le moment de vous replonger dans le Mers-el-Kébir d’avant guerre.

Ce peut être aussi une belle idée de cadeau à l’occasion de Noël.

 Bonne lecture

   

 

·         Auteure franco-suisse, Sophie Colliex est née en France. Enfant, elle est passionnée de lecture et écrit des histoires. Après des études littéraires, elle débute sa vie professionnelle à Paris, dans le milieu de la banque. Devenue maman, elle marque une longue pause et se consacre à ses trois enfants, avec la passion et l’énergie qui la caractérise. A son arrivée en Suisse, elle intègre le système de formation genevois et s’engage dans l’enseignement aux adultes. Aujourd’hui, elle est professeur de français langue étrangère et d’alphabétisation pour un public de personnes non francophones. Sophie est une conteuse. Elle s’intéresse aux destins humains, à ces petites histoires qui mises bout à bout, font revivre la Grande. 

 

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Cliquez pour écouter l'interview de Sophie Colliex

 

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L'enfant de Mers el-Kébir

Parution mars 2015
ISBN 978 2 9700928 3 4
312 pages
30 fr. (suisses)

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Michel ouvre la boîte et écarquille les yeux. Il n’a jamais rien vu d’aussi beau. Des crayons de couleur neufs, à pointe effilée, fleurant le bois coupé, serrés les uns contre les autres, réalisent un savant dégradé de nuances. Les crayons roulent sous les doigts de l’enfant. Il n’a jamais vu autant de couleurs de sa vie. Dans la boîte, il y en a bien plus que n’en contient l’arc-en-ciel. Pas une couleur semblable à une autre. Ressemblantes parfois, mais… différentes. Le cœur de Michel se dilate dans sa poitrine, à la faire éclater. Des larmes piquent ses yeux, menacent de déborder, mais il ne va pas pleurer. Papa, Moman et Tessa, qui assistent à la scène depuis la porte de la chambre en souriant, ne comprendraient pas. Ils s’imagineraient que son cadeau ne lui plaît pas. Qui sait, peut-être pourrait-on le lui reprendre ? Il referme sa boîte, la serre contre lui.

Sophie Colliex nous emmène à Mers el-Kébir, en Algérie, où ses personnages attachants traversent les épreuves de la guerre et de la construction du port militaire. Libre, insouciant, Michel parcourt avec ses amis les collines et les plages, tandis que, peu à peu, se dessine son destin. Ce roman lumineux et essentiel est aussi une ode au soleil et à la Méditerranée.

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Mers el-Kébir est le nom d'un village de pêcheurs à l'ouest d'Oran, en Algérie, au bord d'une vaste baie en demi-lune:

 

"Mers el-Kébir, en arabe, signifie "le Grand Port". L'immense baie est ceinturée par un amphithéâtre de montagnes. Le djebel Murdjadjo, sombre, creusé de vallées profondes, pousse dans les flots ses deux bras escarpés: à l'est, la presqu'île de Santa Cruz; à l'ouest le Santon, dressé en pain de sucre au-dessus de la mer."

 

Dans les années 1930, ce site exceptionnel attire l'attention de la Marine française. En 1939, un décret signé Edouard Daladier décide de le transformer en base navale militaire...

 

Pour ceux qui connaissent l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, Mers el-Kébir est le nom tragique des attaques menées par la marine anglaise, les 3 et 6 juillet 1940, contre des bâtiments de la Royale, qui y mouillaient tranquillement, faisant près de 1'300 morts parmi les marins français.

 

Après la première attaque: "La mer, luisante et noire, est recouverte de mazout. Plus de la moitié des bateaux a disparu. Quelques uns ont pu fuir, l'un a coulé à pic, et les deux cuirassés encore visibles dans la rade ne sont que des amas de tôle fumante échoués dans le paysage."

 

Après la seconde: "Les sauveteurs repêchent morts et blessés, aidés par les pêcheurs et les ouvriers du chantier naval. Les cercueils du premier bombardement, alignés sur le rivage encore en attente d'être inhumés, gisent éventrés, leur macabre contenu répandu partout."

 

Mers el-Kébir, ce que l'on sait moins, est aussi un des lieux du débarquement américain de novembre 1942: "Six gros bâtiments de guerre ont accosté à la grande jetée. En l'espace de quelques heures, des milliers d'hommes ont pris pied dans le village. Un long défilé d'engins, camions, tanks, chars, jeeps, traverse Kébir à vive allure."

 

L'enfant de Mers el-Kébir, de Sophie Colliex, se passe en ce lieu de mémoire de 1939 à 1951, c'est-à-dire quelque temps avant le massacre de 1940 et pendant les onze années qui suivent. Michel, l'enfant, dont il est question dans le récit, a huit ans au début et, donc, vingt à la fin, la tranche de vie décisive pour devenir un homme.

Le père de Michel, Joseph d'Ambrosio, Pepico, d'origine napolitaine, est pêcheur, comme la plupart des habitants du village. Sa mère, Marthe, Moman, d'origine espagnole, travaille de temps en temps chez Sardine pour compléter les maigres revenus paternels

 

Joanno, le grand frère de Michel, de dix ans plus âgé que lui, pêcheur comme leur père, a été mobilisé en septembre 1939 et ne reviendra qu'à la fin de la guerre. Tessa, leur soeur, de sept ans plus âgée, "joliment tournée, la taille fine et les épaules rondes", devra arrêter des études brillantes pour devenir bonne épouse et mère...

 

Michel est artiste. Un jour, une dame de la ville, chez qui sa mère l'a amené, lui donne une boîte de couleurs. C'est, semble-t-il, providentiel, parce que dessiner lui est facile: "Il ignore d'où vient cette connaissance profonde, instinctive. Une grosse vague s'est soulevée en lui, le jour où la boîte de couleurs est entrée dans sa vie. Son dessin, c'est son refuge, le rempart qu'il dresse quotidiennement entre lui et des souffrances qu'il ne comprend pas."

 

Peu à peu il va comprendre ces souffrances. Leur pourquoi va lui être révélé notamment à la faveur de rencontres qui ne seront pas toutes fortuites. Celle, par exemple, avec la dame qui dessinait et qui lui a adressé la parole quand il jouait au cerf-volant avec ses amis Norbert et Samir. Celle avec ce marin rescapé de l'attaque anglaise et qui a sculpté un pêcheur dans une branche d'olivier pour remercier son père de l'avoir secouru.

 

Le roman de Sophie Colliex n'est cependant pas seulement l'histoire de Michel et de Mers el-Kébir, de l'enfant et du port de guerre, dont les travaux titanesques bouleversent profondément le paysage alentour. C'est aussi le portrait d'une famille modeste qui se débat dans des circonstances exceptionnelles, et la peinture d'une époque révolue où le respect des convenances orientait davantage qu'aujourd'hui le cours des vies.

 

Certes on s'aimait, mais le coeur ne l'emportait pas souvent sur la raison. Certes on faisait des études, mais les moyens matériels manquaient souvent à ceux qui voulaient les poursuivre. Et, en même temps, cette époque, qui n'est pas si lointaine que ça, n'est pas dépourvue de charme. Sans doute parce que Sophie Colliex a su donner vie à des personnes attachantes et restituer avec justesse et plaisir les couleurs, les odeurs et la chaleur de l'Afrique.

 

Francis Richard

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Présentation et extrait du roman « L’enfant de Mers el-Kébir » écrit par Sophie Colliex!

plumesgenevoises - 23 mars 2015 -

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Le texte

L’enfant de Mers el-Kébir ouvre un chapitre méconnu de l’histoire de la France en territoire algérien. De par sa situation géographique, Mers el-Kébir, port naturel d’Oran, fut le théâtre d’importantes opérations stratégiques et militaires. Dans les années 1930, le modeste port de pêche attira la convoitise de la Marine, qui y implanta sa plus grande base navale de Méditerranée occidentale, et y entreprit une de ses ambitieuses réalisations d’après guerre : la première base antiatomique française.

Michel grandit au sein d’une famille de pêcheurs, sous l’œil tutélaire de sa Moman, entouré de papa, Joanno et Tessa, et en compagnie de ses inséparables amis Samir et Norbert. Son enfance se déroule au cœur des djebels, libre et insouciante, à travers les épreuves de la guerre (la bataille navale de juillet 1940, le débarquement américain de novembre 1942) sur fond de la construction de l’immense port de guerre. Un mystère plane autour de l’enfant, tandis que ses yeux s’ouvrent sur un monde à la fois dangereux et passionnant. Michel avance sur son chemin, et, peu à peu, se dessine son destin.

Extrait

Les premières lueurs de l’aube tirent l’enfant du sommeil bien avant le reste de la maisonnée. Il bondit hors du lit et s’avance devant le sapin. Le corps rose et potelé du Divin Bébé repose sur sa couche de paille. Le père Noël a déposé quelque chose pour lui: il y a un paquet entre ses deux souliers. Le cœur battant, les mains tremblantes d’excitation, Michel défait le papier brun et découvre une boîte en fer-blanc, très longue et plate. Le mot « Genève » est écrit sur le couvercle, juste en dessous du dessin représentant une très haute montagne, en forme de croc couverte de neige. Retenant son souffle, Michel ouvre la boîte et écarquille les yeux. Il n’a jamais rien vu d’aussi beau. Des crayons de couleur neufs, à pointe effilée, fleurant le bois coupé, serrés les uns contre les autres, réalisent un savant dégradé de nuances. Les crayons roulent sous les doigts de l’enfant. Il n’a jamais vu autant de couleurs de sa vie. Dans la boîte, il y en a bien plus que n’en contient l’arc-en-ciel. Pas une couleur semblable à une autre. Ressemblantes parfois, mais… différentes. Le cœur de Michel se dilate dans sa poitrine, à la faire éclater. Des larmes piquent ses yeux, menacent de déborder, mais il ne va pas pleurer. Papa, Moman et Tessa, qui assistent à la scène depuis la porte de la chambre en souriant, ne comprendraient pas. Ils s’imagineraient que son cadeau ne lui plaît pas. Qui sait, peut-être pourrait-on le lui reprendre ? Il referme sa boîte, la serre contre lui. Un monde inconnu vient de s’ouvrir à l’enfant. Jamais il n’avait soupçonné l’existence de telles merveilles dans l’univers.

L’auteure

Auteure franco-suisse, Sophie Colliex est née en France. Enfant, elle est passionnée de lecture et écrit des histoires. Après des études littéraires, elle débute sa vie professionnelle à Paris, dans le milieu de la banque. Devenue maman, elle marque une longue pause et se consacre à ses trois enfants avec la passion et l’énergie qui la caractérise. A son arrivée en Suisse, elle intègre le système de formation genevois et s’engage dans l’enseignement aux adultes. Aujourd’hui, elle est professeur de français langue étrangère et d’alphabétisation pour un public de personnes non francophones. Sophie est une conteuse. Elle s’intéresse aux destins humains, à ces petites histoires qui, mises bout à bout, font revivre la Grande.

Présentation de son texte par l’auteure

L’écriture de ce roman est en elle-même une aventure. Mes ancêtres espagnols firent partie de ces gens qui, au 19ème siècle, traversèrent l’étroit bras de mer séparant l’Andalousie de la côte africaine, pour tenter leur chance sur la terre d’Algérie, devenue terre française. J’ai trouvé dans ma tradition familiale le sujet de ce récit. Au départ, je souhaitais confronter ces traditions et légendes dont j’ai été bercée à la réalité de la grande Histoire. J’ai ouvert des livres. Intéressée par ce que je découvrais, désireuse de compléter ma compréhension du lieu et de l’époque, je me suis rendue aux archives de la Marine française. Dans les livres, les cartons, j’ai découvert avec fascination une véritable épopée.

Le désir de raconter le port de Mers el-Kébir s’est emparé de moi et ne m’a plus quittée. Mes premiers essais avaient des allures de documentaire. Peu à peu mon projet se précisait, cet intéressant contexte historique reculait au second plan pour servir de toile de fond au destin de mes personnages. Pour donner de la « chair » à mon récit, j’y ai ajouté le soleil, la Méditerranée, les bateaux de guerre, les barques de pêche, les mères, les jeux des enfants, l’amour. Mon roman met en scène des enfants, témoins d’événements dramatiques de la guerre. Tandis que leurs parents luttent pour la survie, ils jouent dans la lumière. Sur les plages, ils lancent leurs cerfs-volants. Ils s’amusent avec des ceintures de mitrailleuses ramassées par terre.

Donner souffle et vie à des personnages inventés, faire revivre un monde disparu, peindre des tableaux d’un pays où je n’ai pas vécu, fut une des plus belles et plus riches expériences de ma vie.

L’enfant de Mers el-Kébir poursuit son chemin. Je lui souhaite bonne route.

Sophie Colliex

Pour tout complément d’information ou volonté de rencontre avec l’auteur, merci de nous contacter à : encrefraiche@gmail.com

 

 

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Commentaires   

 

jJe l’ai dévoré en un après midi, incapable de m’en détacher.
On se prend de compassion pour Michel et sa famille, il y a de l’amitié, la vie quotidienne des gens modestes, de l’amour, une intrigue (la dame aux chapeaux), l’univers des pêcheurs du village, des noms entendus, des lieux reconnus, des objets familiers de nos parents, bref un régal !
Le tout joliment écrit. Merci Sophie !

Françou

 

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Sophie Colliex a obtenu le prix ADELF-AMOPA de la première oeuvre littéraire francophone

Madame la Secrétaire Générale de l’Association des Ecrivains de Langue Française, Madame Marie-Neige Berthet, en a fait la remise en ces termes  : 

« Il est convenable, nous le savons, d’établir une barrière étanche entre l’auteur et son ouvrage. Et pourtant… en essayant de comprendre la genèse du roman de Sophie Colliex, nous sommes allés de surprise en surprise. Question toute simple, pourquoi une femme, qui enseigne le français à Genève a-t-elle choisi de peindre la vie du village de Mers el-Kébir de 1939 à 1951, et pourquoi tant d’empathie et tant d’émotion ? Et voici la réponse : les ancêtres de l’auteur sont venus au 19ème siècle en Algérie, terre française, depuis l’Andalousie, pour s’installer dans le « Grand Port », Mers el-Kébir, où ils ont fait souche. La tombe d’un grand-père se trouve à Oran, et elle a été il y a peu restaurée par des habitants. Ainsi donc, Sophie Colliex a hérité d’une légende familiale qu’elle a complétée, en France, par des témoignages des Kébiriens, particulièrement de ceux qui, à La Ciotat, honorent la statue de Saint Michel rapportée d’Algérie.Ensuite, tout un travail de recherche, aux Archives de la Guerre, de la Marine, a permis de replacer l’histoire familiale dans l’Histoire, la Grande.

L’écriture de ce roman est donc une aventure humaine et affective. Des circonstances aussi particulières permettent de mesure la modestie sincère d’un auteur qui ne se laisse pas aller aux tentations multiformes de l’écriture de soi et des jugements péremptoires, et qui ne nous inflige pas un narrateur omniprésent et omniscient.

La famille de fiction se compose d’un père, Joseph, ancien pêcheur de corail venu de la baie de Naples, et de Marthe, la mère, venue d’Andalousie. Moman proteste à grands cris contre la misère, mais arrive toujours à nourrir son petit monde, trois enfants dont Michel, le personnage autour duquel s’articule l’intrigue. Il a 8 ans à l’été 1939 au début d’un récit qui s’achève en 1951.

L’intérêt est triple.

D’abord, peindre l’évolution d’un jeune garçon, des bêtises de l’enfance au dur travail d’apprenti, employé à creuser les souterrains du port de guerre. Dans une famille sans livres, où la pauvreté fait loi, lui a une seule passion : dessiner. Pourquoi ?

Le second intérêt attaché au choix de la période 1939-1951 est de nous rappeler des pans d’histoire largement occultés. Le bombardement, en rade de Mers el-Kébir, de la flotte française par les Anglais, est peint ici dans toute son horreur, avec des notations et des images saisissantes. Puis arrivent les Américains : base-ball, chocolat, abondance, et une curieuse façon de se débarrasser… des mouches. Le petit village se transforme peu à peu en gigantesque port de guerre, puis en base anti-nucléaire pour la Marine française, au prix de travaux titanesques.

Le dernier attrait du roman, le plus pénétrant peut-être, reste la peinture chaleureuse des gens, de la vie quotidienne, des couleurs, des odeurs, de la plage où les enfants jouent avec leurs cerfs-volants, des pêcheurs, de la baie enfin. Dans toute sa beauté, elle devient quasiment le personnage principal du roman.

L’écriture évite le pathétique, elle est fluide, simple, toujours élégante. Bien au-delà d’un simple plaidoyer pour le « vivre ensemble », le livre s’impose par sa générosité. L’emploi, surprenant, du présent de narration, nous conduit à penser que les ancêtres peuvent revivre en nous, qu’ils vivent, en réalité, de l’hommage que nous leur rendons, aujourd’hui, au présent.

Telle est la réussite de Sophie Colliex : rendre grâce à ses origines, en toute modestie ».

 

 

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Sortie le 19 avril 2018

 

 

Bizerte, 1935. Emmanuel s’est engagé dans la Marine et travaille comme radiotélégraphiste sur TSF. Durant ses nuits de veille, entre deux appels, il écoute le jazz diffusé par les bateaux américains croisant dans le détroit de Sicile, ou les tangos des stations d’Amérique du Sud. Il lit beaucoup et sur son phonographe, des musiques de Carlos Gardel chantent la passion qui l’habite. Dans la solitude du central radio, sous les étoiles, à la lumière et la chaleur des lampes, il pose ses écouteurs et remplit des cahiers. Il revisite son passé, rêve à l'avenir et sa plume prend feu.